lundi 12 novembre 2012

Pourquoi je soutiens Philippe Sarre

Myriam Petit, conseillère municipale
d'opposition à Bois-Colombes.
"J’ai d’abord choisi de soutenir Philippe Sarre pour le travail qu'il a réalisé à Colombes.
Après les victoires de la droite à tous les scrutins territoriaux et dans une section dans laquelle il y avait de grandes tensions conséquences des défaites, il a su fédérer l’ensemble des militants et des forces de gauche de la ville afin de mener le parti socialiste vers les victoires que l’on connait. Et même si Colombes est une ville plutôt à gauche, toutes ces élections ne découlaient pas d’elles-mêmes pour le PS.
Or, ces qualités de rassemblement sont pour moi celles qui permettront à la fédération de repartir du bon pied.
En effet, la fédération d’aujourd’hui est paralysée. Elle ne propose plus rien et ne permet pas d’être l’appui nécessaire des sections et en particulier des petites sections d’opposition comme celle de Bois-Colombes. Toutefois, comme Philippe Sarre, je ne jette la pierre à personne. Cet état n’est pas la conséquence d’agissements personnels, mais d’une fédération qui a du mal à passer d’une fédération d’opposition à une fédération de conquête.
C’est pourquoi, il faut un véritable renouvellement de la fédération avec un premier secrétaire qui n’a rien à gagner personnellement à cette élection. En effet, le leadership de Philippe Sarre a permis au PS de Colombes de gagner l’ensemble des élections sur Colombes et les deux circonscriptions et il est aujourd’hui bien installé. Sa candidature n’a donc aucun but électoraliste personnel, et d’autant moins qu’il applique pour lui-même et les élus de son équipe municipale, le strict non-cumul des mandats.
Il a démissionné de ses fonctions de conseiller général quand il a été élu maire, le conseiller général élu après lui, Bernard Lucas, n’a pas d’autres mandats électifs. Alors qu’il avait les plus grandes chances de remporter les législatives dans la 1° circonscription, il ne s’est pas présenté et a choisi de soutenir celui qui est devenu député, Alexis Bachelay, qui a depuis démissionné de ses fonctions d’adjoint au maire.
De plus, à côté de son unique mandat électif, il n’exerce plus de profession. Il a fait valoir ses droit à la retraite dès après son élection. Dès lors, quoiqu’on en dise, il semble qu’il pourra consacrer bien plus de temps à la direction de la fédération que par exemple le premier fédéral actuel qui est maire, conseiller général et continue d’exercer sa profession de médecin.
L’observation de la vie municipale de Colombes a démontré aussi qu’il est un dirigeant sachant s’appuyer sur son équipe et déléguer à chacun le travail en fonction de ses compétences.
Il n’a par ailleurs pas attendu les demandes de l’assemblée des femmes PS du 92, pour travailler dans l’égalité totale entre les hommes et les femmes. Les délégations de ses adjointes en mairie, la secrétaire de section, le nombre de femmes élues du département dans ses soutiens directs en sont une preuve irréfutable.
Pour moi, Philippe Sarre a toutes les qualités pour diriger la fédération.
Surtout, après une très surprenante et difficile campagne comme celle qui est en train de se dérouler, où des accusations personnelles fusent de toutes part, où la neutralité et le respect des candidats sont lettre morte de la part de l’équipe sortante, où il est question d’être «impitoyable» envers d’autres camarades, où les procédures disciplinaires sont préférées aux débats militants voire aux votes démocratiques, il est important de retrouver une sérénité nécessaire pour faire avancer le département.
Et Philippe Sarre réunit les différents éléments permettant ce rassemblement.
D’une part, il est le candidat qui recueille le plus de signatures de soutiens, 450 environ à ce jour : militants, secrétaires de sections, élus, tous choisissent majoritairement Philippe comme premier fédéral. Le rassemblement sera donc plus facile.
D’autant plus qu’il se présente entouré d’une équipe renouvelée et venant de tous les horizons du PS, et ne s’appuie pas sur les dirigeants actuels de la fédération pour remporter ce scrutin interne.D’autre part, à aucun moment il n’a jugé d’autres camarades, élus, en particulier. Alors même qu’il n’est pas d’accord avec certaines pratiques, comme le cumul de mandat et qu’il s’est appliqué à lui-même un non-cumul strict, il ne juge, ni ne blâme les autres élus du département qui sont dans ce cas : maire/conseiller général/président de la communauté d’agglomération ; député/maire ; sénateur/maire ; conseiller général/conseiller municipal/président de groupe, par exemple. Parce qu’il a conscience que localement ces situations sont plus compliquées qu’il n’y parait, plutôt que d’imposer un diktat de la fédération et en attendant la loi sur le non-cumul, il promet de travailler pour permettre de les éviter.
Ensuite, alors que les candidats représentent tous la motion 1, et alors qu’on lui a reproché de ne pas faire suffisamment campagne pour défendre cette motion, c’est le candidat qui a su fédérer autour de lui le plus grand nombre de militants de sa section : en effet, à Colombes, la motion 1 remporte 78%*.
Philippe a donc toujours su rassembler, sa section d’abord,  pour gagner les différentes élections puis pour porter une  motion 1 très haut et ceci toujours dans le respect des autres. Demain, il pourra donc à nouveau rassembler autour de lui l’ensemble de la fédération des Hauts-de-Seine.
Le 15 et le 16 novembre 2012, votons Philippe Sarre."

* résultats de la motion 1 : 77% pour Issy-les-Moulineaux, ville de Joseph Dion, 68% pour Gennevilliers, ville de Farid Bounouar et 48% pour Courbevoie, ville de Jean-André Lasserre.

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